PEURS/PHOBIES
Peurs, phobies se libérer avec l’hypnose
Vous sentez des peurs qui vous bloquent dans vos choix de vie, vous limitent dans votre épanouissement et vous empêchent de profiter pleinement de vos relations ?
Vous vous sentez prisonniers de ces peurs qui vous empêchent de vivre la vie dont vous rêvez ?
Malgré toutes les pensées rationnelles que vous connaissez par cœur, vous ne pouvez vous empêcher d’être tétanisé à l’idée de prendre l’avion, de conduire sur un autoroute ; vous tremblez et fuyez dès que vous croisez un chien, une abeille, une araignée, un serpent (ou même juste son idée) …
Et ces peurs, ces phobies restrignent votre vie et vous aimeriez pouvoir choisir ce que vous êtes, et peut être même vivre de belles aventures !
Faire la différence entre peurs et phobies
Les peurs :
La peur est une émotion vive et intense ressentie face à un danger ou une menace. La peur est une réaction naturelle et utile. Ainsi, nous sommes câblés pour avoir peur… et cela nous maintient en vie.
Depuis la nuit des temps, nous avons 3 manières de réagir face à un danger : fuir, attaquer, s’immobiliser. Et certaines peurs sont des peurs biologiques ancrées en nous.
Il ne s’agit donc pas de ne plus avoir peur. Le problème n’est souvent pas la peur en soi, mais le degré de cette peur.
→ Par exemple la peur d’avoir mal évite de se mettre dans des situations où notre intégrité physique pourrait être menacée, ce qui est plutôt bien ! Par contre, si cette peur est à un degré trop élevé, elle empêche de sortir de chez soi et de profiter des plaisirs de la vie et là c’est handicapant.
→ La peur d’avoir un accident de voiture est nécessaire pour ne pas rouler à « tombeau ouvert » et se mettre en danger. Mais si cette peur prend trop de place et qu’on ne sort plus de chez soi, fini les belles aventures ou ce nouveau travail qui nous plairait tant.
Ainsi, à un moment donné, notre cerveau a créé un lien entre un « objet » et une émotion, la peur. Il a appris que dans certaines situations ou avec certaines personnes ou type de personne, la peur se déclenche.
Notre cerveau est le champion pour créer des liens, des associations d’idées entre des choses qui n’ont rien à voir, et à notre insu..
De plus, ce fonctionnement est le même depuis la nuit des temps alors que nos peurs d’aujourd’hui sont différentes qu’à l’époque de la préhistoire … nous ne rencontrons pas des tigres à dents de sabre tous les jours !
Alors, ces peurs paraissent sans objets, et se cristallisent sur des réactions internes souvent liées à l’image de soi et la confiance en soi (peur de l’échec, de la réussite, de l’abandon, du rejet, de manquer, du vide etc.).
Savoir comment le cerveau a appris à avoir peur est un axe de travail simple et efficace pour lui désapprendre les liens inutiles.
Les phobies :
« C’est pas la petite bête qui va manger la grande » « Statistiquement on a plus de chance d’avoir un accident de voiture que d’avion … » … Qui n’a pas entendu ça ? Mais quelque chose d’irrationnel agit et vous fait entrer dans un état de panique dès l’évocation … du serpent, du chien, des araignées, d’un voyage en avion.
Mais alors, quelle différence entre une peur et une phobie ?
Une phobie est un bug de l’amygdale, cette partie de notre cerveau qui gère la survie. L’amygdale s’active alors en permanence et sur-vérifie tout ce qui passe autour de nous et qui peut être perçu comme dangereux. D’une certaine manière elle fait trop bien son travail.
Lorsque l’amygdale « bug » elle a tendance à attribuer à un objet (avion) ou une situation (monter en haut de la tour) un sentiment de danger de mort imminent et à déclencher la réaction de panique (avec des sensations physiques, sueurs, palpitations).
Avec l’hypnose, il s’agit alors de réactiver le travail de l’amydgale boquée pour relancer le circuit de retraitement de la peur de façon plus adaptée.
→ J’ai par exemple rencontré une jeune femme qui avait une peur irrationnelle des serpents. Elle ne pouvait pas envisager de voyage avec son amoureux ou même de balades en pleine nature. Le simple mot la faisait trembler, pleurer pour finalement fuir et se cacher. Après une séance de travail, elle pouvait regarder des photos de serpents et même les liker sur internet.
Evidément, on ne dit pas qu’on va faire des bisous aux araignées mais arriver à un niveau tolérable voire neutre afin que la vie ne soit plus limitée.